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Neuropsychologie clinique

Un jeune peut parfois éprouver certaines difficultés, pouvant se remarquer dans son comportement ou ses résultats scolaires. Problème de concentration ? Comportement jugé « inadéquat » ? Distraction ? Méthode de travail inefficace ? Autant d’éléments pouvant impacter le bien-être du jeune, ses relations avec son entourage ainsi que sa réussite scolaire. Un jeune peut aussi, à l’inverse, montrer des facilités semblant hors norme, ou encore beaucoup de maturité pour son âge. 

Dans les deux cas, il semble être « différent ». L’évaluation neuropsychologique peut permettre d’identifier l’origine de ces difficultés ou facilités. Elle peut en effet mettre en évidence certaines forces et faiblesses au sein des différentes fonctions cognitives : fonctions attentionnelles, mnésiques, exécutives, intellectuelles. Ensuite, une prise en charge adaptée est proposée, comme la rééducation des fonctions altérées, l’apprentissage et la mise en place de stratégies pour pallier les faiblesses tout en se basant sur les forces, l’adaptation de la méthode de travail, la guidance parentale, ... Ou encore la réorientation vers un psychologue — si la source des difficultés est plutôt d’ordre émotionnel par exemple — ou tout autre professionnel pouvant accompagner le jeune. 

A la suite d’un accident, traumatisme, accident vasculaire cérébral (AVC) etc., des fonctions cognitives s’en retrouvent parfois touchées. Egalement, des changements cognitifs peuvent survenir avec l’âge, comme par exemple des difficultés de mémoire, une désorientation dans l’espace et/ou dans le temps, une moins bonne adaptation aux imprévus, des difficultés pour conduire, un manque d’inhibition etc. Le vieillissement cognitif est normal mais l’on peut parfois se demander si les difficultés éprouvées restent dans cette norme ou si elles sont la manifestation d’une maladie dégénérative, par exemple. L’évaluation neuropsychologique permet d’identifier les fonctions altérées et préservées, parmi les fonctions attentionnelles, mnésiques, exécutives, visuo-spatiales et praxiques. Ensuite, une prise en charge adaptée aux difficultés et à la situation de chaque personne peut être proposée. Selon le type de difficulté mis en évidence, il peut y avoir notamment la rééducation des fonctions altérées, la mise en place de stratégies pour compenser les faiblesses tout en se basant sur les forces, ainsi que l’adaptation du mode de vie et des outils utilisés. 

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