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Enfants & adolescents

Ma démarche en tant que psychothérapeute spécialisée en neuropsychologie

 

Une approche fondée sur des preuves (EBP)

 

Ma pratique s’appuie sur l’Evidence-Based Practice (EBP), ou « pratique fondée sur des preuves ». Cela signifie que mes interventions reposent sur des données scientifiques rigoureuses et des méthodes éprouvées.

Dans cette perspective, mon travail repose sur plusieurs piliers :

 

  • Établir une relation de confiance avec mes patients ;

  • Me tenir informée des avancées scientifiques pour proposer des interventions pertinentes ;

  • Reconnaître mes limites professionnelles et travailler à les dépasser ;

  • Faire preuve d’esprit critique pour évaluer mes interventions et optimiser leur efficacité.

 

Le respect du patient, des principes déontologiques et de ma propre intégrité est au cœur de ma pratique. Comme dans toute relation d’aide, il est essentiel de prendre soin de soi pour mieux accompagner les autres. C’est pourquoi j’accorde une importance particulière à être un « cordonnier bien chaussé ».

 

Une approche intégrative et personnalisée

 

Je pratique une psychothérapie intégrative, c’est-à-dire que je ne me limite pas à un courant psychologique unique. Chaque personne étant unique, il est essentiel d’adapter les interventions à sa situation spécifique. C’est ici que l’approche EBP prend tout son sens : choisir les outils les plus efficaces en fonction de la problématique de chacun.

 

Comment se déroule un accompagnement ?

 

Comprendre au-delà des symptômes

 

Mon travail commence par une discussion approfondie. Je me munis de ma « pioche » pour creuser au-delà des difficultés apparentes, afin d’identifier les causes sous-jacentes et de comprendre les mécanismes en jeu. Les symptômes ne sont souvent que la partie visible de l’iceberg : il est donc essentiel d’explorer ce qui se trouve sous la surface.

Prenons l’exemple de l’anxiété : plusieurs personnes peuvent en souffrir, mais les causes diffèrent d’un individu à l’autre. Une approche standardisée, centrée uniquement sur la gestion des symptômes (par exemple par la respiration, la relaxation…), peut apporter un soulagement temporaire, mais ne traite pas le fond du problème. C’est pourquoi mon accompagnement vise à agir sur les mécanismes profonds (processus psychologiques) qui entretiennent la difficulté.

 

Accompagnement des enfants et adolescents

 

L’évaluation des enfants repose souvent sur des tests cognitifs (tests psychométriques ou neuropsychologiques), qui visent à mesurer des capacités telles que l’attention, la mémoire ou les fonctions exécutives. Pourtant, leur validité scientifique est largement remise en question depuis plusieurs décennies.

 

En effet, ces tests sont réalisés dans des conditions artificielles (calme, soutien de l’examinateur…) qui ne reflètent pas le fonctionnement réel de l’enfant dans la vie quotidienne. De nombreuses études (Eslinger & Damasio, 1985 ; McCaffrey et al., 1998 ; Sbordone, 2000) ont démontré ces limites, ainsi que les biais culturels et contextuels (Alegria et al., 2001, Bauer, 2001, Anderson, 1998) qui influencent les résultats.

 

Les recommandations internationales, notamment celles de la World Federation of ADHD, soulignent l’importance d’une évaluation clinique approfondie, basée avant tout sur une anamnèse complète (entretien avec les parents et l’enfant), l’observation du comportement et des questionnaires standardisés si nécessaire.

Aussi, les critères diagnostiques officiels, tels que ceux définis par le DSM-5 et la CIM-11, ne mentionnent pas non plus l’usage des tests cognitifs pour poser un diagnostic, que ce soit pour les troubles du neurodéveloppement ou les autres troubles/maladies mentaux/mentales.

Cela signifie que les résultats de ces tests ne sont pas considérés comme nécessaires ni pertinents pour établir un diagnostic fiable.

 

C’est pourquoi mes évaluations reposent principalement sur une analyse clinique rigoureuse (entretiens, questionnaires standardisés) et sur les outils que je juge pertinents (empiriquement fondés) pour chaque situation, comme les tests de QI (échelles de Wechsler), seuls tests cognitifs que je continue à administrer uniquement quand cela est adéquat, ou encore une évaluation écologique (représentative de la vie quotidienne) des fonctions exécutives (paradigme CPIM©), etc.

 

Ma vision du diagnostic et de la prise en charge

 

Un diagnostic réfléchi et nuancé

 

Un diagnostic repose sur une comparaison des symptômes avec des critères établis. Pourtant, il arrive que des diagnostics soient posés trop rapidement, sans explorer suffisamment les causes sous-jacentes. Avec une prise en charge adaptée, certains enfants ne répondent plus aux critères diagnostiques initiaux, ce qui montre l’importance d’une évaluation approfondie avant d’ « étiqueter » un trouble.

 

En tant que (neuro)psychologue, je formule des hypothèses diagnostiques lorsque cela est nécessaire et uniquement après avoir exploré toutes les pistes possibles et traité celles qui peuvent l’être.

Remarque : le diagnostic officiel, quant à lui, est posé par un médecin en partie sur base des évaluations (neuro)psychologiques.

 

Un accompagnement ciblé et efficace

 

Mon objectif est que l’enfant puisse fonctionner au mieux dans son environnement, en s’adaptant aux différentes situations. Mes interventions visent à développer ses capacités cognitives, plutôt qu’à simplement compenser ses difficultés. Une compensation peut être nécessaire, mais elle ne permet pas un véritable développement des capacités, tout comme une béquille ne rééduque pas une jambe.

En outre, les recherches montrent que certaines approches traditionnelles, comme l’entraînement cognitif par jeux ou exercices (Sonuga-Barke et al., 2013 ; Cortese et al., 2015), n’améliorent pas durablement le quotidien des enfants. De même, l’entraînement à la métacognition (stratégies d’apprentissage) ne produit pas toujours les effets escomptés (Kajka & Kulik, 2021 ; Wells & Fisher, 2011).

 

C’est pourquoi je privilégie une approche centrée sur le développement des capacités de l’enfant, en impliquant activement les parents. Le cerveau de l’enfant évolue en fonction des stimulations qu’il reçoit au quotidien : l’implication des parents est donc cruciale pour ancrer durablement les apprentissages.

 

Des suivis brefs et concrets

 

Dans la majorité des cas, mes accompagnements sont de courte durée (quelques semaines), avec des objectifs précis et mesurables.

 

En résumé

 

  • Une approche basée sur des preuves scientifiques, adaptée aux besoins de chaque personne ;

  • Un travail approfondi sur les causes des difficultés, plutôt qu’une simple gestion des symptômes ;

  • Un accompagnement collaboratif et impliquant ;

  • Des suivis courts et ciblés, favorisant le développement des compétences.

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Liste non-exhaustive des problématiques pouvant être traitées

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